Derniere modification le : 11/04/2025    
baniere logo_fdg 
Bon après-midi, nous sommes le vendredi 11 avril.
AGORA
Témoignage Menu
TVA SOCIALE
Crise Financiere et dette publique
Energie
Retraite: Les luttes
humour

Vie Chère: Les luttes


 

Hopital-sante
Feminisme
humour


Ecologie
Climatologie
Logement

Actualités du monde
Loup Libre

Economie
Intervention des elus

Fete humanite
Manifestations

humour


Sondage

Tribune de discussions
logo_fdg 


MONDE ET RELATIONS INTERNATIONALES


Agir pour un monde de paix

Le programme des communistes : construire une autre Europe, agir pour changer le monde

Le combat pour la paix, le désarmement et la sécurité doit être réactivé. L’Union européenne ne doit pas devenir une puissance militariste de plus, qu’elle soit inféodée à la superpuissance américaine ou même qu’elle cherche, par hypothèse, à s’en distancier.

Alors que les Etats-Unis militarisent à outrance les relations internationales, développent le concept de guerre préventive en appui à leur offensive économique, commerciale et culturelle, la France et l’Europe doivent être des acteurs indépendants de type nouveau.

Cela suppose de s’émanciper de l’OTAN et d’avancer vers sa dissolution, de prendre des initiatives significatives en faveur de la sécurité internationale : - pour éliminer les armes nucléaires et toutes les armes de destruction massive,

  • pour créer une dynamique de désarmement général,
  • pour faire appliquer le traité de non-prolifération,
  • pour instaurer un contrôle public national et international sur la vente d’armes,
  • pour proscrire tout recours à la guerre comme moyen de régler les problèmes du monde, - ce qui implique notamment de reconquérir une maîtrise publique des industries d’armement-
  • pour promouvoir un multilatéralisme authentique,
  • pour faire appliquer point par point tous les engagements pris par la communauté internationale tels que les "objectifs du Millénaire" fixés par l’ONU.

La France, l’Europe ont une responsabilité essentielle à assurer en faveur de l’établissement d’un Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 vivant dans une sécurité partagée avec Israël, du démantèlement du mur d’annexion et des colonies.

L’action doit également se poursuivre pour l’arrêt de l’occupation en Irak et le retour à la souveraineté des Irakiens avec l’appui de l’ONU.

Les bases militaires étrangères en Méditerranée sont à démanteler pour aboutir à une zone dénucléarisée, de paix.

La France et l’UE doivent œuvrer à la solution politique et négociée de conflits régionaux.



Agir pour un monde plus solidaire


Le programme des communistes : construire une autre Europe, agir pour changer le monde

Au lieu de promouvoir la libéralisation du commerce international en faveur d’une libre concurrence ravageuse, l’Europe doit se mobiliser en faveur de l’émancipation des marchés et se déclarer zone hors AGCS. Le mandat des négociateurs européens dans l’OMC doit changer.

Au lieu de rechercher un compromis avec les Etats-Unis afin d’obtenir l’ouverture des marchés les plus prometteurs pour leurs grands groupes respectifs, il s’agirait de travailler à une alliance durable avec tous les pays qui le souhaitent pour faire émerger d’autres règles plus solidaires, plus démocratiques, plus responsables. Cette alliance stratégique concerne en tout premier lieu les pays du Sud. Les Lampedusa, Ceuta et Melilla ont dramatiquement illustrée cet urgent besoin. Le commerce équitable doit être encouragé.

En divers points de la planète, la France est présente avec des départements et territoires qui pour plusieurs d’entre eux ont subi l’esclavage et ont contribué à l’accumulation de richesses pour le pays colonisateur.
Ces peuples, confrontés à une domination néo-coloniale, sont aujourd’hui fragilisés et appauvris. Une aide exceptionnelle à leur développement est à assurer par la France qui se doit de favoriser leur libre détermination sur leur devenir institutionnel. Elle doit tenir son engagement de la tenue d’un référendum sur l’autodétermination en Nouvelle Calédonie.

Les institutions financières internationales doivent être réformées et dégagées de la tutelle du dollar et des marchés financiers, pour promouvoir une monnaie commune mondiale de co-développement .

La lutte contre les paradis fiscaux et les délocalisations fiscales est menée avec détermination.

L’OMC doit être pleinement intégrée au système des Nations Unies et réorientée en faveur du progrès social.

La France et l’UE doivent s’engager pleinement en faveur de l’annulation de la dette des pays pauvres.

Les objectifs du Millénaire pour réduire la pauvreté dans le monde mieux financés.

L’ONU doit être réformée, démocratisée, avec le renforcement des pouvoirs de son assemblée générale, l’augmentation des membres de son Conseil de sécurité et la coopération avec les sociétés civiles, son rôle doit être revalorisé pour contribuer à la promotion de rapports plus solidaires dans le monde, à la réduction des inégalités mondiales, à la prévention des conflits et à la reprise du désarmement, à la réduction des dépenses militaires, à la répression des trafics d’armes.

La France et l’Europe doivent se mobiliser pleinement pour faire prévaloir un concept du développement solidaire et durable. L’aide publique au développement doit être accrue, réformée et définie en fonction de leurs besoins avec les populations concernées.

La lutte contre les grandes pandémies, et notamment l’accès aux traitements par toutes les populations de la planète, doit être une priorité. Des coopérations favorisant la démocratisation de l’accès aux soins et médicaments aux plus démunis dans le monde aujourd’hui doivent être développées. L’ONU doit pouvoir assurer la coordination de la gestion des secours face aux grandes catastrophes naturelles.



Agir pour une Europe sociale, démocratique, solidaire, féministe, écologique et pacifique

Le programme des communistes : construire une autre Europe, agir pour changer le monde
  • La promotion d’un modèle social européen solidaire et de haut niveau, en opposition à la logique de mise en concurrence des populations, est la première exigence.

L’ « Agenda de Lisbonne »qui enferme les décisions à prendre dans le cadre du seul objectif de « compétitivité » donc de mise en concurrence des travailleurs, des peuples et des territoires doit être profondément remis en cause.

  • Les politiques de réduction des dépenses publiques, de précarisation des marchés du travail, de déréglementation et de privatisation doivent être abandonnées.
  • Des politiques nouvelles sociales, économiques, industrielles et ;cologiques doivent être élaborées pour faire reculer le pouvoir des marchés financiers, accroître,sécuriser et promouvoir l’emploi et la formation,
  • Le dumping social et les délocalisations fiscales doivent être combattues par un ambitieux programme de développement des pays entrants, financé en réduisant les inégalités sur le continent.
  • L’harmonisation par le haut des niveaux de protection sociale (santé, retraites...) doit être systématiquement recherchée.

D’une manière générale, le rapport entre les règles européennes et nationales doit être transformé, afin de faire toujours prévaloir celle qui socialement est la plus favorable.

  • Les services publics, avec de nouvelles créations à l’échelle européenne doivent devenir un pilier de la construction européenne, les directives de libéralisation des services publics, la directive Bolkestein, celle sur les services portuaires , ainsi que toute directive poussant à l’allongement du temps de travail doivent être abandonnées.
  • Une nouvelle politique agricole commune doit être élaborée fondée sur la sécurité et la souveraineté alimentaire, rapprochant les paysans européens au lieu de les mettre en concurrence, tournée vers le développement des coopérations avec les pays qui souffrent le plus de sous-alimentation.
  • Une Charte européenne de l’environnement devrait être adoptée.

Ces nouvelles orientations impliquent des moyens économiques et financiers : transformation du pacte de stabilité en pacte pour la croissance et l’emploi, réforme du statut et des missions de la BCE, augmentation et réorientation du budget européen...

  La promotion d’une Europe de l’égalité des droits est la seconde exigence.

Une grande offensive européenne doit être menée en concertation en faveur de la dignité humaine, contre la pauvreté, l’exclusion, les divisions et discriminations.

Les politiques d’Europe forteresse, de stigmatisation des étrangers non communautaires doivent être abandonnées et les accords de Schengen renégociés au profit d’une action résolue de l’Europe en faveur de politiques nouvelles de migrations internationales et de co-développement.

L’égalité homme-femme doit être une valeur fondamentale de l’Union, l’élimination des rapports de domination un de ses objectifs prioritaires. Des mesures contraignantes seront prises à cet effet, avec une harmonisation sur les dispositions les plus progressistes, en particulier l’adoption une loi cadre contre les violences faites aux femmes ainsi que la légalisation de l’IVG dans tous les pays européens..

  • La troisième exigence est celle d’une démocratisation radicale de la construction européenne.

Le verdict populaire doit être respecté : la France doit affirmer qu’elle ne ratifie pas le traité constitutionnel européen et donc que celui-ci est caduc.

Elle doit abroger la modification de la constitution française effectuée en vue de la ratification du TCE.

Un nouveau traité, définissant les politiques sociales, économiques, monétaires, environnementale, de défense doit être mis en chantier. Le socle de cette refondation de l’Union, incluant une nouvelle Charte des droits fondamentaux contraignante, doit être soumis au débat et à la décision, par référendum, des peuples européens.

Ce nouveau cadre fondé sur les principes de liberté, d’égalité, de pluralisme, de laïcité, appuyé sur la primauté des droits fondamentaux et des libertés de la personne, étendra les pouvoirs de contrôle et d’intervention des citoyennes et des citoyens dans la vie économique, sociale et politique à tous les niveaux .

Il organisera le recul des pouvoirs de la Commission au profit du Parlement européen et des Parlements nationaux dont les droits d’initiatives, de codécision, de contrôle seront renforcés. Le mode de scrutin en France pour le Parlement européen doit se faire sur la base d’une liste nationale à la proportionnelle.

La construction européenne doit se poursuivre dans le plein respect du droit de chaque peuple à disposer de lui même..

  • La quatrième exigence est celle d’une Europe agissante pour une mondialisation de solidarité.

La France et l’Europe doivent bannir de leur politique tout aspect de néocolonialisme, cesser de soutenir des régimes bafouant les droits humains et fermer leurs bases militaires permanentes à l’étranger.

L’Union a un grand rôle pour développer de nouvelles relations en Méditerranée, avec les pays du Sud en général, et tout particulièrement avec l’Afrique et l’Amérique Latine.. Elle doit être en pointe dans la promotion des politiques de co-développement.



Haut de page



Retour à l'acceuil

                                    CONTACT : PCF 90, Maison du Peuple, 90 000 Belfort

                                        03 84 21 34 66 pcftbelfort@wanadoo.fr
    Copyright© 2010 - FEDERATION PCF 90 - Tous droits réservés.[Design by : PCF 90 ]

Valid HTML 4.01 Transitional